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Contractualisation laitière Les derniers conseils de la Fnpl dès réception de l’offre de contrat

Dans une lettre ouverte adressée aux éleveurs, Henri Brichart, président de la Fnpl rappelle que la section spécialisée de la Fnsea a tout mis en œuvre pour que la contractualisation se déroule dans les meilleures conditions. Elle dresse l’inventaire des travaux entrepris ces dernières semaines pour y parvenir et des moyens à la disposition des producteurs de lait pour que la contractualisation s’inscrive dans un rééquilibrage des rapports éleveurs-industriels qui leur soit favorable.

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Henri Brichart, président de la Fnpl (© Terre-net Média)

Dès réception d’une proposition de contrat, la Fnpl conseille de suivre la démarche suivante :

La Fnpl rappelle que son réseau, que nous avons formé à cet effet, se tient à la disposition des éleveurs. « Les discussions interprofessionnelles ont débouché sur un Guide des Bonnes Pratiques Contractuelles » et la Commission Interprofessionnelle des Pratiques Contractuelles « peut être saisie par tous, pour toute question d’interprétation ou de litige liée aux contrats ».

« Parallèlement, la Fnpl et son réseau vont poursuivre le travail d’accompagnement des éleveurs afin de renforcer l’organisation économique et collective, clé fondamentale du bon équilibre des relations entre producteurs et transformateurs. »

Au niveau européen, la Fnpl rappelle avoir œuvré pour que « le « mini-paquet » laitier puisse comporter les dérogations suffisantes au droit de la concurrence afin de regrouper l’offre des producteurs ».

Contractualisation, organisation de producteurs et coopératives

Lors du congrès de la Fnpl, la semaine dernière à Aurillac, le président de la Fnsea Xavier Beulin a rappelé que le syndicat était favorable à la contractualisation : « c’est le meilleur outil qui sécurise la relation entre le producteur et l’aval ». Par contre « il est nécessaire d’avoir une interprofession solide et que le rôle des organisations de producteurs (Op) soit renforcé ».

Concernant les Op, Xavier Beulin s’interroge sur la place des éleveurs dans les coopératives. Il faut faire la « distinction entre être fournisseur de matières premières et adhérent à une coopérative ». Les administrateurs des coopératives sont-ils « à même de défendre les intérêts de la coopérative et des éleveurs? », s'interroge t-il. Mercredi 23 mars, le président de la Fnsea a ajouté : « Il faut clarifier le rôle des adminisrateurs et déterminer ceux en mesure de discuter des contrats. L'objectif recherché, éviter d'être en porte à faux entre le contenu des contrats proposés aux éleveurs et le le rôle de l'administrateur ».  

« Surprise » par ces propos, la Fédération nationale des coopératives laitières (Fnpl) a souhaité répondre, par voie de presse. « Les administrateurs d'une coopérative laitière sont d’abord des producteurs de lait adhérents à la coopérative. Ils ont pour mission de défendre les intérêts des producteurs adhérents de leur coopérative. La coopérative est le prolongement de l’exploitation des adhérents. Elle a le devoir de définir une stratégie d’entreprise qui est partagée par ses adhérents et dont l’objectif est d’accompagner le développement de leurs exploitations en valeur et en volume ».

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